La Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Prof. Bakayoko-Ly Ramata, a ouvert, lundi 5 décembre 2016, à Abidjan, un atelier consacré à la validation des maquettes pédagogiques au format Licence-Master-Doctorat conforme aux directives de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES).

L’atelier de deux jours vise à « adopter une maquette standard au niveau de toutes les institutions d’enseignement supérieur », a indiqué la directrice générale de l’Enseignement supérieur et de l’Insertion professionnelle, Pr Agneroh-Eboï Georgette à l’ouverture des travaux, au pôle scientifique et d’innovation de l’université Félix Houphouët-Boigny à Bingerville.

Prof. Agneroh-Eboï a souligné que « cette standardisation aura l’avantage de rendre encore plus transparentes les activités pédagogiques et académiques (…) pour un enseignement supérieur de qualité ».

Cette harmonisation des maquettes concerne les offres de formation, pour les rendre plus lisibles et visibles à l’international, le contenu des parcours de formation, pour rendre les diplômés opérationnels et compétitifs sur le marché national et international de l’emploi, tout comme les méthodes pédagogiques, en cohérence avec le système LMD.

« L’harmonisation des maquettes suppose un véritable changement de paradigme, car nous devons faire de nos étudiants déjà en formation, des femmes et des hommes responsables, conscients du rôle important qu’ils doivent jouer pour contribuer efficacement au développement de notre pays », a affirmé Bakayoko-Ly Ramata qui a invité les étudiants à être désormais « co-responsables » de leur formation.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de l’élaboration d’une « culture de bonne gouvernance » des institutions d’enseignement supérieur, d’amélioration de la qualité des offres de l’emploi et de l’insertion des diplômés par le programme d’Appui à la modernisation et à la réforme des universités et grandes écoles (AMRUGE), financé par la Côte d’Ivoire dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D).