Colloque de la Conférence Internationale des Responsables des Universités et Institutions Scientifiques d’Expression Française(CIRUISEF), qui se tient du 13 au 17 novembre 2017 à l’Université Félix Houphouët-Boigny à Cocody-Abidjan.
« L’avenir appartient à la science et à la technologie ». Cette assertion de Feu Félix Houphouët-Boigny est toujours d’actualité, tant elle alimente des rencontres scientifiques. C’est le cas lors du colloque de la Conférence Internationale des Responsables des Universités et Institutions Scientifiques d’Expression Française(CIRUISEF), qui se tient du 13 au 17 novembre 2017 à l’Université Félix Houphouët-Boigny.
A cette occasion, le Président de l’Université Félix Houphouët-Boigny, Prof. Abou Karamoko, tout comme le président du comité d’organisation, Prof Adjé Assohoun et le Président de la CIRUISEF, M. Jean-Marc Broto ont expliqué que le thème « La réussite des étudiants de sciences et technologies » mérite d’être étudié au regard du faible taux d’étudiants en sciences dans nos institutions d’enseignement supérieur et de l’importance de la science et de la technologie dans le développement économique et social.
Ouvrant le colloque au nom du Premier Ministre, Madame le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Professeur Bakayoko-Ly Ramata a fait savoir que la CIRUISEF en tant que réseau favorise les échanges, contribue à la formation des étudiants et des enseignants et aide à renforcer les réseaux de recherche dans les universités scientifiques francophones du Nord et du Sud. Et d’ajouter que le présent colloque examinera les conditions de possibilité de la réussite des étudiantes des sciences et technologies.
Par ailleurs, Madame le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a prononcé une importante conférence au cours de laquelle elle a situé l’enjeu du colloque qui est d’envisager comment relever le défi de la réussite étudiante face à une démographie galopante avec un thème qui pose la problématique du développement des compétences scientifiques et technologiques.
Prenant le cas de la Côte d’Ivoire, madame le ministre reconnait que des efforts ont été faits pour soutenir la recherche et l’innovation en Côte d’Ivoire. Entre autres, le financement des missions de recherche, l’organisation du Prix national d’excellence, la création du FONARI, la décentralisation des universités, la création du pôle scientifique et d’innovation de l’UFHB.
Cependant des contraintes existent, notamment le faible taux de la recherche dans le PIB en Afrique (0, 35%) qui compte le plus faible nombres de scientifiques et la plus faible interaction université-entreprise, l’insuffisance de l’équipement et des infrastructures, le non-respect des calendriers académiques, la baisse de la qualité de l’offre des formations, le problème de la crédibilité des diplômes, le déficit d’enseignants en sciences et technologies.
Comme solution, la ministre propose de repenser le système éducatif, de renforcer l’enseignement des sciences et technologies dans les collèges et lycées, de développer le tutorat, d’organiser des journées carrière, d’intégrer les TIC dans l’enseignement, de développer les écoles doctorales, de prendre part aux programmes internationaux.
Elle a conclu en souhaitant plein succès aux assises de la CIRUISEF qui prennent fin le vendredi 17 novembre 2017.
LES PHOTOS DE LA CÉRÉMONIE CLIQUEZ ICI
CABINET DU MINISTRE
Tour C 20 e étageResponsable éditorial online : :
Service de communication
Tél: (+225) 20.21.06.79
adresse postale : BPV 151