Série : N°183 | Décembre 2016 - Février 2017
Editeurs : SPORE
Site web / Email : http://spore.cta.int/images/183/Spore-183-FR-WEB.pdf
Date de parution : 2016-12-20
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Combattre la malnutrition
La création de variétés plus nutritives par la biofortification apporte des nutriments indispensables et contribue à l’amélioration des régimes alimentaires dans les communautés rurales.
Près de 2 milliards de personnes souffrent de carence en fer, et un quart de la population mondiale court un risque d’apports insuffisants en zinc ou en vitamine A. Un régime alimentaire plus varié assure de meilleurs apports en micronutriments, mais de nombreuses familles pauvres n’y ont pas accès. Toutefois, en recourant à un procédé appelé biofortification pour améliorer la valeur nutritionnelle de certains aliments de base, les scientifiques peuvent aider les petits exploitants agricoles à produire des aliments plus nutritifs en utilisant la même terre et les mêmes ressources. La biofortification utilise les biotechnologies, la sélection végétale ou l’agronomie pour améliorer la qualité nutritionnelle des aliments. Ce procédé est notamment utilisé pour augmenter la teneur en fer du riz, de la patate douce, du manioc et des légumineuses, la teneur en vitamine A du manioc et du maïs, la teneur en zinc du blé, du riz, des haricots, de la patate douce et du maïs, et la teneur en protéines du sorgho et du manioc. La méthode est déjà bien établie un peu partout dans le monde : environ 20 millions de personnes ont accès à des Wendy Levy haricots, du riz, du blé, du mil, du maïs, des patates douces et du manioc plus nutritifs. En 2030, plus d’un milliard de personnes pourraient consommer des aliments biofortifiés. Pour les exploitants ayant des capacités d’expansion limitées, le recours aux cultures biofortifiées sur les mêmes terres peut avoir un effet très bénéfique sur la santé.