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Etude pilote sur les secteurs et métiers porteurs Le ministre Adama DIAWARA : « J’attends beaucoup de cette étude »

Etude pilote sur les secteurs et métiers porteurs  Le ministre Adama DIAWARA : « J’attends beaucoup de cette étude »

Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de Recherche scientifique(MESRS) Pr Adama DIAWARA a procédé au lancement de l’étude sur les secteurs et métiers porteurs en lien avec les branches professionnelles en présence de S.E.M l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire Jean-Christophe BELLIARD.

Publié - 22/10/2021 / (Source:MESRS) /  Partagez:
Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de Recherche scientifique(MESRS) Pr Adama DIAWARA a procédé au lancement de l’étude sur les secteurs et métiers porteurs en lien avec les branches professionnelles en présence de S.E.M l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire Jean-Christophe BELLIARD.
Cette rencontre qui s’est tenue le mercredi 21 octobre 2021 à l'Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody a été l’occasion pour le ministre Adama DIAWARA d’affirmer qu’il attend beaucoup de cette étude. La tenue de cette cérémonie, a-t-il dit, est le véritable déclencheur de ‘’notre stratégie de mise en cohérence de notre offre de formation supérieure avec les besoins du marché de l’emploi’’.
 
 
Selon le premier responsable de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’étude qui sera réalisée ‘’constitue le véritable chaînon manquant au dispositif mis en place depuis maintenant près de 10 ans avec l’adoption du système Licence, Master, Doctorat (LMD) dans notre pays’’. L’arrimage, au dire du ministre, de notre système d’enseignement supérieur à ce système international LMD, devenu incontournable, doit prendre en compte toutes les dimensions liées à ces fondamentaux. «Nos établissements d’enseignement supérieur et de recherche ont certes, basculé de façon intégrale depuis le 3 septembre 2012 vers le système LMD, mais nous savons tous que ce basculement a été réalisé dans un premier temps en privilégiant plus l’harmonisation des contenants en ce qui concerne les maquettes pédagogiques et en adoptant les standards du système LMD pour faciliter la mobilité des apprenants tout en les adaptant à nos réalités sous régionales dans le cadre du Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO) », a révélé le ministre.
 
 
Il a reconnu que dans tout le processus, les établissements d’enseignement supérieur n’ont que de façon très marginale pris l’initiative d’interagir avec le secteur productif public ou privé afin notamment, non seulement de les associer à la révision des curricula, mais aussi de les impliquer au quotidien dans l’organisation de la vie académique. « Nos universités et grandes écoles publiques et privées doivent par conséquent prendre la mesure de cette profonde mutation indispensable et repenser le type de relation qu’elles doivent désormais avoir avec le secteur productif en général », a soutenu le ministre. Il a en outre expliqué qu’il s’agira de définir de nouvelles stratégies de développement, construire des partenariats avec des acteurs du monde socio-économique, renforcer leur visibilité et leur attractivité internationale pour enfin figurer dans les classements des meilleures établissements africains, conséquence des meilleurs rendements interne et externe, tant au niveau académique, que de recherche. « Toutes les réformes en cours et celles à venir au sein de notre sous-secteur permettront de nourrir ces réflexions et d’apporter des éléments de réponses aux questions suivantes : Comment les institutions d’enseignement supérieur et de recherche, en fonction des missions qui leur ont été confiées mais aussi de leurs atouts et de leurs contraintes, mettent-elles en œuvre une stratégie d’ouverture vers le monde socio-économique ? Quels sont les enjeux et les impacts ?...», a indiqué  le ministre, qui a salué l’interaction avec le secteur privé. Les résultats obtenus permettront, au dire du ministre, d’améliorer la qualité et la pertinence de notre offre de formation supérieure.
 
 
L’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe BELLIARD, a pour sa part, partagé la volonté du ministre de réformer l’Enseignement supérieur « pour qu’il ouvre à la jeunesse » de la Côte d’Ivoire « des formations en adéquation avec le marché du travail au service du développement du pays ».  
Quant au président de l’Université Félix Houphouët-Boigny, il a salué la tenue de la cérémonie tout en souhaitant que les résultats puissent être bénéfiques pour les étudiants.

 

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