Traitement du Swollen Shoot

Lundi 01 Janvier 2024


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Prof. Mamadou Doumbia présente ses biosolutions au ministre Diawara


Des chercheurs qui cherchent et trouvent, on en trouve en Côte d’Ivoire. C’est du moins ce qu’on pourrait dire avec la découverte faite par Professeur Mamadou Doumbia. Enseignant-chercheur en sciences agronomiques à l’Université Nangui Abrogoua ; à savoir, des biosolutions (Vital Plus) pour le traitement efficace contre la maladie du cacaoyer, le Swollen shoot.
Cette découverte a été présentée au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, prof. Adama Diawara, le mercredi 18 décembre 2024 à la salle de conférence de son Cabinet, sis au 14e étage de la Tour B à Abidjan Plateau.

Le patron du MESRS, tout en félicitant le professeur Doumbia, s’est dit très fier de cette solution pour lutter efficacement contre la maladie du Swollen Shoot qui fait baisser la production du cacaoyer jusqu’à 40%. « Nous partons très fier de ce qui nous a été donné de voir. Nous allons faire en sorte que cette solution soit appliquée effectivement sur le terrain. Parce que c’est une solution qui a montré un degré d’efficacité considérable. Une efficacité minimale de 75%, c’est très appréciable. Comparer à ce qui a été trouvé dans d’autres pays, ils en sont à 35%, là où le professeur Doumbia est à au minimum à 75% de taux d’efficacité. On a des chercheurs qui cherchent c’est vrai, mais aussi des chercheurs qui trouvent. En Côte d’Ivoire on trouve des chercheurs qui trouvent », a soutenu le ministre Adama Diawara. « Nous allons internationaliser cette réussite via un système de brevetage. Nous allons le faire tout en protégeant le secret de production », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le professeur Doumbia a fait savoir que ses biosolutions contre le Swollen Shoot sont le résultat de 20 ans de recherche. Il à ensuite décliné ses motivations. « En tant que chercheur, tout ce qui peut toucher à l’économie de mon pays, en l’occurrence le café et le cacao est prépondérant. C’est ce qui a motivé notre recherche. Parce que nos parents étaient totalement désemparés. Il fallait que nous y nous attelons à trouver une solution parce que les premières solutions qui sont proposées, c’est l’arrachage ou les plantes barrières avec des résultats mitigés. Il fallait donc trouver une solution curative pour les plantations affectées. C’est ce qui nous a vraiment motivé à trouver des solutions qui sont des solutions cent pour cent naturelles et tout ce qui nous avons mis au point se trouve sur le territoire national », a-t-il mentionné