L’Université Polytechnique de San Pedro a abrité du 23 au 25 octobre 2024, le Colloque International sur la place des initiatives locales dans le développement durable des États (PILDDE - 2024).

La première édition de ce rendez-vous scientifique, qui s’est tenue sur le thème « Agriculture Durable, Souveraineté Alimentaire et Nutritionnelle», a rassemblé des chercheurs, experts, professionnels et acteurs de divers secteurs afin de partager leurs travaux, leurs expériences et leurs innovations. Objectif affiché : promouvoir des solutions locales et durables, face aux enjeux tels que la sécurité alimentaire, la gestion des ressources naturelles et le développement socio-économique.

A l’ouverture des travaux, le président de l’Université Polytechnique de San Pedro, Prof. Méké MÉITÉ, s’est réjoui de l’engouement suscité par ce colloque. A l’en croire, ce rendez-vous scientifique témoigne de l’engagement de son institution à rendre la Recherche scientifique plus dynamique, afin qu’elle réponde efficacement aux préoccupations de la société. Pour Prof. Méké MÉITÉ, ce colloque constitue, avant tout, une plate-forme de partage de connaissances et d’expériences innovantes, en matière de politiques et d’initiatives locales pouvant contribuer à la sécurité alimentaire et au développement durable des pays en développement.

La conférence inaugurale qui a suivi le mot du président de l’université de San Pedro, a été prononcée par Prof. Abdourahamane SANGARÉ, Directeur Général du Centre National de Recherche Agronomique. Parrain de la cérémonie, il a encouragé son auditoire à s’informer davantage sur les bien-fondés de l’agriculture durable et de la souveraineté alimentaire et nutritionnelle. Il a, ensuite, souhaité une mise en pratique afin de relever le défi du changement climatique et une maîtrise de ses corollaires pour un monde meilleur.

Ce premier colloque a réuni environ 210 participants issus de 8 pays (7 pays francophones et 1 pays anglophone). La transversalité du thème du colloque a permis de réunir des communautés qui n’ont pas l’habitude d’échanger : spécialistes de l’information scientifique (40%), gestionnaires de données (20%), chercheurs (20%), étudiants (20%).